En provenance directe de Detroit, les WALLS OF JERICHO vont retourner le Brise Glace quatre jours après leur passage en tête d’affiche du Hell Fest ! Leur quatrième et dernier album, The American Dream (2008), produit par Ben Schigel (Chimaira/RIngworm) suinte un venin métallique chargé de punk hardcore pour lequel ils sont déjà largement connus.
Un profil atypique pour cette implacable machine de guerre, mais aussi un parcours monstrueux, quand on sait que les Américains ont aligné les dates aux côtés de monuments comme Slipknot, Mastodon, ou encore Unearth, pour n’en citer que quelques-uns.
Les groupes les plus influents et mémorables sont souvent ceux qui n’ont pas essayé de remplir le rôle qu’on attendait d’eux, qui ne sont habités que par l’envie de faire de la musique et de la partager sur scène avec un public… voilà ce qui fait de WALLS OF JERICHO, un groupe à inscrire définitivement dans ceux qui ont marqué la dernière décennie.

S’assoir un instant et écouter ELIZABETH, c’est comme regarder un tableau de Jackson Pollock, il n’y a qu’à attendre pour se prendre en plein visage toute la tension de l’artiste et ressentir la violence qui émane de son œuvre ! A Genève on ne parle quasiment que d’ELISABETH, un groupe de hardcore punk crust des plus tranchants.
Crust ça veux dire crasse, paradoxal pour un groupe dont la vocation est surtout de nettoyer les oreilles.
De la première démo K7 pressée à 100 exemplaires, qui leur a permis de s’exporter de Suisse, jusqu’à Insomnia, ils n’ont cessé d’élargir leur registre, déclinant leur style chaque fois plus précis et personnel ! La voix de l’ancien brailleur de Nostromo n’y est certainement pas pour rien…