Le Roi Angus est né à Genève en 2014. Trés jeune, il montre d’énigmatiques dispositions à s’élever en volutes parmi les miroirs disposés en écho. Dans sa généalogie nouée comme un mystérieux tricot, on aperçoit Brigitte Fontaine, D.R. Hooker ou Elliott Smith, ils font signe par la fenêtre puis retournent en cuisine terminer leur château. Le premier album du Roi Angus, sorti à l’automne 2015, Îles Essentiel, a été réalisé entre Genève et San Francisco.

Portishead, Blonde Redhead, PJ Harvey. C’est à ce Saint Patronage d’influences, cette Sainte Trinité, que Grace Lee, quatuor pop lyonnais, semble avoir prêté sinon allégeance du moins admiration.
Grace Lee c’est un trip. Un trip pop à part entière qui emmène partout d’où il est possible de ne pas revenir, avec cet on ne sait quoi de politique de la terre brûlée dans ses bagages. Comme si rien ne devait repousser après son passage, comme si on ne devait pas tout à fait s’en remettre. Comme si on nous disait, « tu n’aimeras jamais plus qu’après moi ».
Le premier EP #1 « Oliver »  a été réalisé par Cédric de la Chapelle (Slow Joe and the ginger accident).