L’histoire d’une artiste peintre qui lâche ses pinceaux pour le rock comme un besoin vital, et d’un batteur fougueux prêt à en découdre. Imaginez la fille cachée de Jim Morrison en plein flirt avec le neveu de John Bonham et vous ne serez pas loin du compte. Un son puissant, garage, que ne renierait pas Jack White, porteur du flambeau rock depuis la dernière décennie et influence majeur du combo.

C’est d’ailleurs pour Nashville que Red Money s’envole à l’automne pour enregistrer de nouveaux titres avec le producteur Andrija Tokic (Alabama Shakes, Benjamin Booker), qui après écoute des démos du groupe, s’enthousiasmera pour ces frenchies venus de nulle part.

N’ayant peur de rien, le duo en profite pour monter une tournée Do it Yourself qui les mènera de Nashville à New Orleans en passant par Memphis où la flamme du rock’n’roll s’est allumée pour la première fois dans les 50’s.

Respectueux de l’histoire mais résolument tourné vers l’avenir Red Money affirme son identité entre blues hanté et rock sauvage et sexy.

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L’univers de Garfly est un subtil mélange d’énergie – tantôt contenue tantôt libérée – et de mélodies accrocheuses. Ce quatuor annécien distille un rock positif et accessible : les riffs incisifs succèdent aux ambiances plus sombres pour mettre en valeur les mélodies, la puissance vocale et la sensibilité du chanteur. Fait assez rare dans le rock actuel, Garfly propose ses compositions aussi bien en français qu’en anglais.