L’expérience Parquet est principalement corporelle et sensorielle. La musique de Parquet, quintet électrique instrumental lyonnais, prend volontairement le contrepied des propositions classiques en vigueur dans le monde du rock : l’accent est mis sur l’esthétique et la transe des musiques électro, mais chargées de l’impact organique de musiciens de chair et d’os.
Parquet est donc un paradoxe visuel et sonore. Un groupe de rock invisible répondant aux canons de la techno et des cultures électroniques, tout en s’extirpant de toutes conventions et étiquettes. Reste l’essentiel, le son, le rythme, la répétition, aux racines de la transe, au-delà des mots et contre toute raison.

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Duo de Brooklyn « découvert » par The National, Mlle Arone Dyer joue du Buke (ukulele baryton à six cordes modifié par ses soins) et M. Aron Sanchez du Gase (une guitare basse de sa fabrication) ; tous deux jouent également de multiples percussions au pied. Tous les sons de leurs instruments sont retraités par le biais de pédales et amplis de leur invention, afin de créer des harmonies complexes auxquelles se heurte/se mêle la voix douce et puissante d’Arone. Leur live sont visuellement impressionnants. Leur maîtrise technique leur permet de se consacrer à l’essentiel : force et émotion,  qui se muent  en de belles explosions sonores.

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One-man boogie-band espagnol à tête de squelette de taureau, Vurro avait affolé les réseaux dans une vidéo où il assurait en virtuose des claviers, grosse caisse au pied et cymbales au bout des cornes. Une furieuse et diabolique musique digne d’un Jerry Lee Lewis survitaminé. Rock’n’roll !

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