miossec + Jim Yamouridis (solo)
Chanson rock
miossec
Chanson rock
Tout brûler, remettre à plat, pour ne surtout pas re-faire du Miossec, s’auto-parodier, ou pire, faire de la chanson française ! Il préfèrera toujours les rockers obscurs aux tenanciers de la chanson d’ici. C’est donc accompagné d’un power trio que le bonhomme débarque au Brise Glace. Et les textes ? Pas de métaphore filée ni de poésie de mirliton. Miossec a conservé son style sec, direct. Ainsi que le sens de la formule. D’aucuns narrent les petites choses du quotidien, Miossec sort encore le lance-flammes : “ce n’est pas parce que tu te sens seul qu’on a besoin de voir ta gueule ”. Avec ce nouvel album « chansons ordinaires », On dira donc qu’il dispose ici enfin de l’écrin musical qui lui convient. Il jubile : “c’est un disque impulsif, avec du ventre.”
Jim Yamouridis (solo)
Chanson rock
Depuis les soubresauts félins et citronnés des guitares jusqu’aux fondations merveilleuses de contrebasse, tout un monde grouillant dans le silence se forme et se déforme au passage de la voix décidée de Jim Yamouridis. On devine à sa voix marquée par les siècles et chaude comme le bitume ensoleillé, que nous avons à faire à un de ces hommes sans repos, qui déploierait encore son chant sépulcral et tellurique quand bien même il lui faudrait se retrouver seul au monde. Cela risque par ailleurs de ne jamais arriver tant il est aimé et respecté ; on l’a vu aux côtés de Belle & Sebastian, Alain Bashung, Jean-Louis Murat, ou encore Moriarty. Sa chanson « The Rider » a été reprise par l’Anglaise PJ Harvey. Si les noces païennes entre le rembetika (musique populaire née dans les tavernes grecques qu’il a fait muter en un genre bien à lui de honky tonk fondu) et cette solennité de leader qui caractérisent les précédents albums y sont encore une fois célébrées, viennent s’ajouter des rythmes et sonorités jusqu’alors inédites chez lui et qui traversent l’album comme les rayons rasants du soleil couchant traverseraient le salon.