Mina may
Indie rock
«S’il vous reste une place sur votre étagère indie-rock, elle sera parfaite pour l’album Mina May. Car il est assurément pétri de bonnes références (Radiohead circa Kid A, le Velvet, Syd Barrett, Daniel Johnston) mais aussi de bonnes intentions. Voyez ces guitares électriques, en pleine extase ; elles tressent des motifs noisy pop, puis prennent à revers dans un éclat mélodique transcendant. Puis ces claviers, porteurs de sons électroniques au pouvoir hypnotique. La voix, souvent grave parfois extatique, mène la danse dans ce tourbillon expressif. Exploration lascive et poétique (Strange Hop), explosion persuasive (El Dorado), attraction frénétique (At the pixie motel) : brutale et viscérale, cette musique joue à faire tourner les têtes.» LONGUEUR D’ONDES n°45 / Juin 2008