Du dessin à la musique en passant par l’écriture, du rock électro au piano/voix, Kent est un artiste atypique aux multiples casquettes.
Ancien guitariste de Starshooter, il se lance en solo dès 1982. Il lui faudra attendre six ans, l’album « À nos amours » et le succès de la chanson « J’aime un pays » pour accéder à la reconnaissance en tant que Kent. En 1992, l’album « Tous les hommes », salué par la critique, marque un réel tournant musical par une remise au goût du jour de la chanson française traditionnelle. Les années qui suivent voient s’enchaîner albums et tournées. Le besoin permanent de se renouveler pousse Kent à proposer à chaque fois des projets inédits en explorant tous les champs de la chanson actuelle.

« La grande illusion » marque le grand retour de Kent dans le paysage de la chanson française. Réalisé par Tahiti Boy, ce 18ème album solo de l’ex Starshooter regroupe 10 titres universels et intimes, aux couleurs tantôt pop, tantôt rock, écrits avec la plume toujours aussi précise et juste de celui qui compte parmi les plus grands auteurs de sa génération. Plus qu’un bilan, l’auteur-compositeur-interprète a pensé cet album comme un instantané, une photo fidèle à ses introspections et émotions du moment. Un disque franc et généreux mais jamais nostalgique, qui marquera les 40 ans de carrière de Kent en 2017 et le début d’une grande tournée française.

Inventeur d’une musique nouvelle, épris de désinvolture si française, le type chante, écrit et parle dans la langue de Molière mais compose dans celle de Jimi Hendrix.

Dandy décalé et poétique avec la classe et la décadence de Gainsbarre, cet irrésistible moustachu s’impose comme l’un des plus singuliers personnages de ces dernières années. Avec sa gueule de Jean Rochefort, il est une sorte d’hybride entre les Beastie Boys et Serge Lama.

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