« Karim Maurice Project », mélange quatuor à cordes et quintet jazz dans une écriture symphonique et onirique ( à ses côtés : Pierre Drevet, Andy Barron, Nacim Brahimi, Brice Berrerd, Pascal Monlong, Jérome Meunier, Jean-Baptiste Magnon, Jean-Sébastien Barbey, Karim Maurice). Jazzman toujours en recherche de métissages artistiques, Karim Maurice a participé à de nombreux projets, en tant que pianiste, claviers et compositeur-arrangeur. Né en 1976 à Grenoble, de formation classique (piano, composition) et jazz (piano, arrangement), il obtient quatre Diplômes d’Etudes Musicales, et deux Prix SACEM (1997, 1998). Comme si ça ne suffisait pas, il est aussi Premier Prix d’écriture et orchestration au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en 2003, révélation Jazz 2008 du Festival Jazz à Ramatuelle, il fait quelques très jolies premières parties depuis 2002 (Wayne Shorter 2005, Tania Maria, Paris Salsa All stars) et enregistre entre temps quelques disques (Afromatic, La Diskord…). Ces multiples expériences l’ont amené à se produire dans de nombreuses salles et festivals, en France et à l’étranger ( Amphithéatre de l’Opéra de Lyon, Jazz à Ramatuelle, Grenoble Jazz Festival, International Breaking Convention of London, WOMAD Festival, Diez de Danza de Barcelona …
Parce que ce jeune homme n’est pas un bosseur, il ne se consacre aujourd’hui qu’à trois projets : Karim Maurice Project, Karim Maurice Quintet et Karim Maurice Trio… à suivre, mais c’est pas facile !

Noémie Cotton à l’accordéon, Ganesh Geymeier au saxophone ténor et Fred Bürki à la batterie forment le trio collectif baptisé «HolUnderblÜten ». Déploiement de textures, épaisseurs inédites, ça vibre, ça respire, ça circule vite, d’un épisode à l’autre. Cette formation tout-terrain naît en 2008 du besoin de faire de la musique autrement. Improvisée d’abord, sans contrainte théorique, sans format prédéfini, juste à l’écoute du son. Puis vient la composition, quelques mois plus tard. Leur premier album « Blank » (Unit Records, 2010) se distingue par un vrai sens de la dramaturgie, et s’articule en douze petits tableaux. « Un disque emblématique pour une nouvelle génération de musiciens qui associent, sans vergogne et dans une démarche intimiste, la pop, le rock et le jazz. » Le Courrier, 22.05.2010.