A force de faire parler la poudre, Jolga a fini par donner l’implosion à son moi intérieur. jolga débranche ses décibels et se pose en intime. Dans son retranchement, Jolga va extirper un bout de soleil, coup de lumière fait d’amour, de mort mais surtout d’amour. Ses chansons viennent sécher les larmes, serrer le coeur et ouvrir une petite fenêtre tout là haut. L’échappée est belle, sensuelle et immanquablement rebelle.

Mina May nous livre un rock téméraire dynamique et cristallin. D’une simplicité désarmante, d’une spontanéité et d’une violence rare, Mina May vient tout droit du sud de la France pour vous offrir un set à découvrir de toute urgence !

Jolga

Rock

C’est début 2006, après 15 années de scène en tant que chanteur de Shaggy Dog Story, que Sébastien « Jolga » Martel décide de se lancer. Oublier la tentation de la séduction et privilégier la sincérité dans un son rock, tel est le voyage intérieur, essentiel et soigné que le BON homme nous propose. Après Musilac, Musique en Stock, la première partie de Da Silva et celle des Ogres de Barback, c’est « à la maison » qu’il vient défendre son album studio.

Mina may

Indie rock

«S’il vous reste une place sur votre étagère indie-rock, elle sera parfaite pour l’album Mina May. Car il est assurément pétri de bonnes références (Radiohead circa Kid A, le Velvet, Syd Barrett, Daniel Johnston) mais aussi de bonnes intentions. Voyez ces guitares électriques, en pleine extase ; elles tressent des motifs noisy pop, puis prennent à revers dans un éclat mélodique transcendant. Puis ces claviers, porteurs de sons électroniques au pouvoir hypnotique. La voix, souvent grave parfois extatique, mène la danse dans ce tourbillon expressif. Exploration lascive et poétique (Strange Hop), explosion persuasive (El Dorado), attraction frénétique (At the pixie motel) : brutale et viscérale, cette musique joue à faire tourner les têtes.» LONGUEUR D’ONDES n°45 / Juin 2008