Hospital Ships + Zak Laughed + St. Augustine
Pop folk
Hospital Ships
Pop folk
HHospital Ships , le projet solo de Jordan Geiger (Shearwater, Minus Story), est une explosion pop/folk/psyché en technicolor, subtilement mise à feu par la production de John Congleton (Polyphonic Spree, Bill Callahan, Antony & the Johnsons). Au petit jeu des comparaisons il serait aisé de parler de Flaming Lips minimalistes ou d’un Brian Wilson lo-fi, mais ce serait nier toute la singularité qui se dégage de chansons qui sous leurs habillages fantasques sont avant tout belles à pleurer. .G. accroche délicatement l’auditeur de sa voix de ténor enfantine. En arrière-plan, une houle de cuivres étouffés, d’étincelles de piano, et de percussions marchent d’un même pas.
Zak Laughed
Pop folk
Le deuxième album de Zak Laughed, « Love is in the Carpet » privilégie la spontanéité des premières prises, l’énergie du live et usant d’électricité pour triturer des chansons de prime abord acoustiques et dépouillées. « Love is in the Carpet » est un disque gorgé d’un son folk merveilleux, franc et sensible, sec et caressant, lumineux et ombrageux. Textes acerbes et personnels sont ici ornés d’une succession d’arrangements primitifs, rêches, tout à la fois harmonieux et dissonants. Saurez-vous voir ça ?
St. Augustine
Pop folk
St. Augustine aime les accords diminués, les harmonies à trois voix, le café, les grands espaces, les guitares, Aurélia, son bébé, passer de majeur en mineur et faire des chansons de tout cela. St. Augustine, 2 ans après un « Changing Plans » en guise de présentation, revient à la musique avec « June, a Maze ». Ce EP enregistré dans les dernières journées de 2010 est à la fois son oeuvre la plus personnelle et un grand pas en avant. Récit d’un été dramatique à l’issue positive, ces 6 titres ouvrent St Augustine à de nouveaux horizons musicaux et le dégage d’influences évidentes. Il en joue toutes les parties instrumentales (guitare, piano, batterie) et se frotte à des sonorités inédites chez lui (boîtes à rythmes, synthés vintage). De plus, un dessin différent réalisé par ses soins illustre chacune des 500 pochettes. En résulte un disque intense et profond où tout superflu a été gommé au profit d’une expression très personnelle et sincère.