Concert organisé dans le respect des normes sanitaires en vigueur : port du masque obligatoire + 45 places assises. Pas de réservation, venez à l’heure (ouverture des portes à 20h30).
Flaca + Moonbird
Chanson électro & Technopop spectrale
Ouverture 20:30
Flaca
Chanson électro / France
Flaca c’est comme une belle photo de mode ratée qu’on adore. Esprit fantasque sculptant son écriture dans la poésie, l’ironie et les histoires sordides, Flaca qui signifie maigre en espagnol, est aussi une expression argentine qui pourrait s’apparenter à Wesh Gros. Seule sur scène, elle utilise des boules sonores, une boite à bruit, un mini thérémine au son trafiqué et un ordi. Elle mélange sa voix, ses bruitages à des sons industriels bien froids et électroniques. Si son premier EP L’ère hallucinée est un livre de Lovecraft, son second opus en français et aux sonorités electro pop, c’est Dizzee Rascal, Lechuga Zafiro et Debruit qu’elle a dans les oreilles. Cachée derrière ses cheveux ou dans les toilettes (la bonne planque) Flaca n’est pas ce modèle féminin idéal, cette discrétion raffinée, cette classe naturelle. Elle est cette femme qui ne se tait pas, qui parle trop. Si ce n’est de ses maux qu’elle se cache, sur scène, elle annonce Merde ! Même pas peur !. Artiste touche à tout, exploratrice sonore et numérique, elle crée des installations interactives, sonores et visuelles qui accompagne sa création. Elle parcourt les rapports possibles entre les musiques actuelles, l’art performance, l’installation artistique et la scène. Flaca expérimente : piezos, capteurs, cartes électroniques, matières organiques et numériques, ainsi sa voix, sa musique, sont objets de son laboratoire.
Moonbird
Technopop spectrale / France
Moonbird est le projet solo électronique du musicien Pierre Chamot. À mi-chemin entre les paysages impressionnistes d’Apparat, la techno froide de Daniel Avery et les interprétations tortueuses de Thom Yorke, l’électronique se fait ici le canevas d’une certaine sensibilité, avec un goût prononcé pour l’immersion dans des paysages imaginaires décharnés. Le chant, entre anglais et français, ouvre des portails vers d’autres inconnus et vient se poser sur des textures synthétiques mouvantes propulsées par un beat incisif. Sur scène, l’intensité synesthésique des morceaux est soulignée par les vidéoprojections organiques et abstraites de l’artiste Juliette Béha afin de créer un véritable monde imaginaire emportant le spectateur dans une expérience de rêve lucide.