Avec un franc-parler de franc-tireur, une aisance littéraire de tribun, Casey déploie une radicalité de propos rarement entendue dans le troupeau de rappeurs qui tentent bon gré mal gré de survivre à la déconfiture du marché du disque.
Le son de Casey est hardcore, noir et terriblement sincère. En marge de toutes cases, elle suit son instinct et revendique un côté punk. Punk, elle l’est aussi quand elle participe au projet Zone Libre avec Marc Sens, Serge Teyssot-Gay et Cyril Bilbeaud entre rock progressif et rap. Le flow insolent de Casey appuie là où ça fait mal et met en lumière les zones d’ombres de la société française.

Fafapunk observe les gens et aime raconter leur histoire, fasciné par leurs parcours de vie. Sur les traces de MC Solaar, entre slam et chanson française, Fafapunk affirme sa singularité en cultivant un flow atypique associé à une écriture juste et ciselée.
La tête dans le ciel et les deux pieds sur le bitume, Fafapunk est souvent mélancolique, mais son propos est teinté d’espoir et porté par des punchlines jubilatoires.
Accompagné sur scène du pianiste-compositeur Rémi Tchangodeï, imprégné de soul, de funk et jazz, et du beatboxer Speaker B, Fafapunk pourrait bien réconcilier toutes les cultures musicales.

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