Opération spéciale : Tarif adhérent au concert de GaBLé et Le Prince Miiaou à 20h30 au Brise Glace sur présentation de votre ticket de cinéma !

Un ciné-concert sur autre chose que Nosferatu, c’est suffisamment rare pour le signaler. Un TV-concert sur le foot, c’est encore plus original. Surtout s’il s’agit du monumental France-Allemagne 1982.
Rejouer le match en musique. C’est pour ce condensé d’émotions que l’idée d’un foot-concert s’est imposé à Red, auteur de quatre albums plutôt blues tordu. Accompagné par Tonio Marinescu (batterie) et par Philippe Tessier (sax et samples), il a décidé de raconter à sa manière l’histoire d’un match dont on pensait avoir fait le tour. Au blues intimiste de Red viennent se mélanger quelques touches d’électronique, de rock, voire d’un peu de funk ….
« Aucun film au monde, aucune pièce ne saurait transmettre autant de courants contradictoires, autant d’émotions que la demi-finale perdue de Séville. » Michel Platini.
Cette défaite, c’est d’abord un traumatisme. Cette première finale que l’on tient à quelques minutes de la fin en menant 3-1 et qui s’envole aux tirs aux buts. Une image, une seule, celle de l’agression de Schumacher sur Battiston. Un quart d’heure hors du temps où la qualité de jeu atteint un sommet jamais égalé. Le but de Rocheteau refusé et la barre transversale d’Amoros. Les deux reprises de volée gagnantes de la prolongation, la première de Marius Tresor à la 92ème, puis la seconde, de Giresse à la 99ème. La course de 80 mètres de ce dernier pour célébrer son but. Le polo Racing de Michel Hidalgo. Le but de Rummenigge, la tête de Hrubesh. La séance de tirs au but. Match mythique, match charnière aussi dans l’histoire du sport hexagonal où va se structurer une grande partie de la mythologie du foot français en 205 minutes : technique et amour du jeu d’un côté, naïveté et culture de la lose de l’autre. Un match-monstre après lequel le foot made in France ne sera plus jamais le même.
Ciné-télé concert d’une durée d’une heure. Tout public à partir de 10 ans.