Sous le pseudo Third Eye Foundation puis sous son nom, Matt Elliott a construit en 25 ans une œuvre évolutive, qui l’a mené d’une electro défricheuse à un songwriting au lyrisme nu. Son dernier album, Farewell to All We Know, est une épure au noir qui s’écoute comme la bande-son subjective de notre époque… Aujourd’hui en duo acoustique, ses murmures profonds, souvent comparés à ceux de Leonard Cohen, sont plus envoûtants que jamais, minéraux et pleins de failles – ces failles par lesquelles entre la lumière. Les écouter, c’est être exposé au parfum des ruines comme à la flamme vacillante de l’espoir, à la mélodie du désenchantement comme à la consolation par la beauté.