C’est très clairement une des grosses révélations de ces derniers mois. Depuis les Transmusicales 2015, la fusée Her ne fait que monter.
Malgré sa résonance féminine, le groupe est formé par deux jeunes hommes : Victor Solf et Simon Carpentier, qui se sont connus à l’époque de leur premier groupe au lycée.
Recentrés en binôme, tous deux chanteurs et producteurs, ils ont rapidement prouvé leur complémentarité avec les six morceaux de Her – Tape #1, leur tout premier maxi vinyle édité à l’automne 2015. De louanges tressées dans la presse internationale et sur la blogosphère, de diffusions radios spontanées (de la BBC à KEXP Seattle), d’un passage remarqué aux Trans à un concert à New York, Her s’est donc taillé une réputation grandissante à une échelle internationale.
« Her est plus écouté aux États-Unis qu’en France », plaisantent Victor Solf et Simon Carpentier. Derrière la petite phrase se cache pourtant une réalité : Her a fait d’un tube underground un hit international en devenir. La célèbre marque à la pomme ne s’y est d’ailleurs pas trompée en synchronisant Five Minutes pour sa campagne mondiale « Shot on iPhone ».
Les compositions de Her doivent beaucoup aux trajectoires personnelles de leurs auteurs : Victor est né en Allemagne et a grandi avec les disques de Kraftwerk et Can. Adolescent, Simon a vécu aux États-Unis et plongé dans la black music (Otis Redding, Al Green…).
Évoquant autant la sensualité féminine que la rencontre amoureuse, les chansons de Her plongent l’auditeur dans une atmosphère moite et hypnotique par le biais d’une musique suave et savante, lascive et enivrante, audacieuse et immédiate.
Si l’on songe à des artistes actuels comme Anderson .Paak, Kanye West ou Frank Ocean, leur soul pop révèle une culture XXL et une large ouverture d’esprit – ils ne reprennent pas par hasard Sam Cooke et Nick Cave.
Le succès du tandem ne fait que commencer et reste l’un des groupes les plus attendus pour 2017-2018.

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Le temps d’une échappée en solitaire inspirée par une chanson de Baxter Dury, Romain Lallement est allé creuser la moëlle osseuse de la pop afin d’en extraire un groove minimaliste. Ainsi, en flirtant avec des rythmiques r’n’b, le chanteur de Rhum for Pauline se met à nu pour une danse sensuelle autour des fantômes de Clinic ou Broadcast. Sur scène, accompagné de l’ex Hutchinson Olivier Deniaud, Lenparrot, projet à la sincérité non feinte, prend toute son ampleur, entre fragilité et mélancolie.
Après deux EPs en 2015 et 2016, l’heure était venue pour Lenparrot de songer à un grand format. Fort de l’accueil réservé à son univers, le garçon s’est rendu en studio afin de parfaire son premier opus. Il l’a ensuite confié aux mains expertes de Yuksek, qui en a assuré le mix.

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